DE LA BIÈRE À LA BULLEUSE

La Bulleuse, la tireuse nomade et sans électricité

La bière : toute une histoire !

La création de la bière remonte à environ 7000 ans. Celle-ci est originaire du brassage de céréales telles que l’orge et l’épeautre. À cette époque, la bière était connue sous le nom de “Sikaru”, qui se traduirait dans le langage d’aujourd’hui par “pain liquide”. Cette boisson était élaborée à partir de galettes de blé rouge et d’orge germée, le tout partiellement cuit au four, puis fermenté dans des jarres d’eau. Pour rehausser et améliorer le goût qui pouvait être un peu fade, on pouvait souvent y ajouter des dattes et du miel.

 

Ce n’est qu’à la fin du Moyen Âge que l’utilisation du houblon s’est démocratisée. En 1435, un édit – acte officiel émanant d’une autorité – imposa son utilisation pour la bière, et c’est aussi à cette époque que le terme “bière” fit son apparition dans une ordonnance du 1er avril 1435, émise par Jacques d’Estouteville, prévôt de Paris, sous le règne de Charles VII. Cet édit permettait ainsi la réglementation du commerce des cervoises (et des bières par le même biais).

Pour l’histoire, la cervoise est une boisson alcoolisée à base de céréales, consommée bien avant que la bière n’apparaisse, et qui est pour ainsi dire, l’ancêtre de la bière au même titre que la Sikaru. Contrairement à la bière, la cervoise n’était pas systématiquement filtrée ou houblonnée. Les ingrédients de base pouvaient inclure de l’orge, du blé ou même de l’avoine. Traditionnellement, la cervoise était également moins alcoolisée que la bière. Bien que les céréales fussent maltées, le processus de fermentation était moins contrôlé, ce qui offrait une plus grande variété de saveurs (celles-ci étaient enrichies, pour les mêmes raisons que la Sikaru, par diverses herbes et épices qui seraient aujourd’hui l’équivalent du houblon pour la bière), des techniques de brassage plus simples et des résultats moins prévisibles. Tout ceci faisait que la cervoise était grandement plus consommée, y compris quand on sait que celle-ci était globalement produite par les consommateurs eux-mêmes, à un niveau artisanal, vu que les grands producteurs n’existaient pas encore à cette époque. 

 

La bière, quant à elle, est le fruit de techniques de brassage perfectionnées au fil des siècles. Elle se distingue donc majoritairement par l’utilisation du houblon, qui apporte une amertume et des arômes, tout en agissant comme un conservateur naturel. Sa fabrication requiert un processus plus rigoureux et plus strict, avec une fermentation contrôlée, garantissant ainsi un goût plus constant. Sa clarté et la finesse de ses bulles résultent du filtrage et de la carbonatation, processus quasi inexistant avec la cervoise.

 

C’est en 1873 que la bière (et l’industrie alimentaire en général) connaît une révolution. En effet, c’est cette année que Louis Pasteur proposa de chauffer la bière pour éliminer les germes indésirables, une technique connue sous le nom de pasteurisation qui est à l’heure actuelle toujours utilisée dans l’industrie alimentaire. Les recherches de Louis Pasteur ont ainsi considérablement fait progresser l’industrie de la brasserie, notamment en menant à la compréhension des levures, à l’amélioration des conditions d’hygiène et à la stérilisation du moût. La possibilité d’avoir des bières identiques au goût après chaque brassage fut donc bien plus simple à obtenir.

 

A la fin du XIXe siècle, les grandes brasseries ont également mécanisé leurs moulins à chevaux et le charbon autrefois réservé aux fours a été utilisé pour alimenter les machines à vapeur permettant de remplir le rôle d’un moulin bien plus efficacement et rapidement (en contradiction avec les low-tech malgré tout !).

Tout cela, en prenant compte de la popularité croissante des bières étrangères et du brassage amateur, a conduit à l’émergence de la révolution micro brassicole à travers le monde. De nouveaux termes tels que “bière de dégustation”, “bière artisanale” et “bière de spécialité” ont vu le jour, accompagnés de l’émergence des bistrots brasseries menant au monde de la bière que l’on connaît actuellement.

 

 

De la bière à la bière pression

 

Pour ce qui est de l’histoire de la bière en pression, elle ne fut découverte que très tard dans l’histoire de la bière classique. C’est à la fin du XVIIIe siècle, dans le Yorkshire en Angleterre, que Joseph Bramah, un mécanicien et inventeur anglais amateur de bière, inventa la tireuse à bière. 

 

Avant son invention, dans les pubs (les bars de l’Angleterre), le barman descendait à la cave, ouvrait un tonneau contenant de la bière et remplissait une carafe pour servir les clients. Pour simplifier tout ça, Joseph a eu une idée : il fabriqua ce qu’il appela « beer engine ». Constitué d’une poulie, de caisses de sable, d’une cuve et d’un piston. À la cave, la bière était mise dans une cuve cylindrique, reliée à des tuyaux connectés au bar à l’étage, eux-mêmes joignant une manette. Lorsqu’un serveur actionne la manette, les lourdes caisses de sable poussent une sorte de gros piston dans le réservoir grâce à un système de poulie. Celui-ci crée de la pression sur la cuve qui contient la bière et la propulse dans les tuyaux jusqu’au robinet du bar. Joseph bramah déposa le brevet de son invention astucieuse en 1797,

  

 

ce qui est assez impressionnant quand on sait que la bière existait déjà depuis près de 360 ans à cette époque !

C’est donc ainsi que se créa la première tireuse à bière qui permit aux bars de se développer

Qui aurait cru que près de 230 ans plus tard, les tireuses à bière low-tech reprendraient ce principe en le rendant plus simple d’utilisation ?

 

On peut aussi ajouter que la bière en pression possède des avantages gustatifs : elle permet de pérenniser la finesse de ses saveurs et de conserver la fraîcheur de la bière. Comme le vin, la bière requiert un soin particulier pour empêcher que son goût unique ne soit dégradé et qu’elle soit décriée par les amateurs ; seule la tireuse à bière peut garantir un bon rendu et une qualité d’exception. Pour les véritables amateurs ou pour les professionnels, l’acquisition d’une tireuse à bière s’avère être de ce fait très utile. 

 

 

 

Les tireuses et La Bulleuse

 

Aujourd’hui, la bière pression est grandement commercialisée et utilisée par les professionnels, comme par les particuliers, notamment grâce à l’arrivée de systèmes de tireuses à bière simples d’utilisation comme la Bulleuse, BeerUp ou Beertender.

Malgré cette grande commercialisation de la bière pression, peu de consommateurs savent qu’il existe différents types de tireuses à bière. En effet, les types de tireuses et les différentes méthodes pour obtenir une bière pression peuvent varier. 

 

Tout d’abord, la tireuse à bière la plus utilisée sur le marché est la tireuse à eau. Le principe de fonctionnement de cette dernière repose sur le fait de faire tremper les serpentins dans lesquels la bière passe dans un contenant rempli d’eau qui est refroidie par l’intermédiaire d’un réfrigérateur afin de refroidir la bière. Ce système nécessite aussi l’utilisation de bouteilles de CO2 pour pouvoir conserver une pression constante dans le fût. Ce type de tireuse à bière est surtout utilisé dans les bars et les restaurants en raison de sa capacité à refroidir la bière rapidement et sans risque de surchauffe du matériel si l’usage est intensif. Ainsi, ce système possède de nombreux avantages tels que la capacité à accepter de grands volumes de bières tout en gardant une température de dégustation optimale avec une pression correcte. Néanmoins, ce système consomme une grande quantité d’énergie et nécessite l’utilisation de bouteilles de CO2, rendant le tout moins écologique que certains types de tireuses. 

 

Un autre type de tireuse à bière est la tireuse à froid sec, utilisée plus largement sur les évènements temporaires tels que les festivals, les mariages, etc. Ce type de tireuse est connu notamment grâce à sa capacité à refroidir rapidement la bière, due au fait que les serpentins où passe la bière sont cette fois-ci refroidis dans un bloc en aluminium, lui-même refroidi grâce à un compresseur. De plus, le même compresseur permettant de refroidir le bloc d’aluminium permet à cette dernière de ne pas utiliser de bouteilles de CO2 pour contrôler la pression interne du fût. Les avantages de ce type de tireuse sont donc la rapidité de refroidissement, la mobilité et la compactabilité. En revanche, du fait que le compresseur module la pression interne du fût, la bière ne pourra être consommée que sous 24 à 48 heures, au risque qu’elle ne soit oxydée par l’oxygène apporté à l’intérieur du fût. Aussi, si la consommation est trop importante, le compresseur peut surchauffer et la bière pourrait ne pas être refroidie et le matériel endommagé. Ce type de tireuse est donc intéressant dans des petits évènements et est compatible avec le transport et la mobilité (du fait de sa taille) tels que pour les food truck. 

 

Comme annoncé précédemment, il existe de tout nouveaux types de pompes à bières, très en vogue récemment chez les amateurs de bières. On trouve ainsi les tireuses Beertender et les tireuses BeerUp. Le principe de fonctionnement des deux tireuses est le même : utiliser des fûts de 5 litres déjà sous pression spécialement conçus pour les particuliers pour n’avoir à assurer que le remplissage du verre sans se soucier de gérer la pression interne du fût avec la machine. L’avantage de la première est de pouvoir refroidir le fut en continu, du fait qu’il soit branché sur secteur. La seconde tireuse permet d’utiliser le fait que le fut soit déjà sous pression pour faire sortir la bière de manière astucieuse par le dessous du verre, mais ne peut pas refroidir le fut en continu, du fait qu’il ne soit pas alimenté en électricité. Dans les deux cas, la tireuse n’est pas adaptée pour des grands événements, mais permet une grande mobilité et convient parfaitement pour les particuliers. 

 

Pour finir, venons-en à la Bulleuse. Notre tireuse à bière est un mélange de la tireuse à eau et de la tireuse à froid sec, le tout sans utiliser de bonbonnes de CO2 polluantes ou d’électricité pour assurer le rôle du compresseur de la tireuse à froid sec. En effet, la Bulleuse utilise un bain d’eau et de glace pour refroidir les serpentins et emploie une pompe à vélo pour contrôler la pression interne du fût. Tous les avantages sont présents : on peut servir un grand nombre de bières et utiliser une grande quantité de fûts professionnels sans risque de surchauffe. De plus, on peut avoir une température de bière constante, grâce au bain d’eau et de glace ; le tout en ayant une facilité d’installation et une mobilité optimale. 

 

En plus de tous ces avantages, la Bulleuse est respectueuse de l’environnement.

Ça donne soif !

 

Blanquette de veau à la marmite norvégienne

Blanquette de veau

Découvrez la blanquette de veau à la marmite norvégienne : une cuisson douce pour une viande fondante, des légumes savoureux et une sauce onctueuse. Une recette authentique et inratable, parfaite pour un repas convivial !

Liste des ingrédients (4 à 6 pers.)

  • 1,2 kg de veau (épaule, collier ou tendron) coupé en morceaux
  • 2-3 carottes, coupées en rondelles
  • 2 oignons, émincés
  • 150 g de champignons de Paris (frais ou en boîte, en fonction de la saison)
  • 1 blanc de poireau, coupé en morceaux
  • 1 branche de céleri, coupée en tronçons
  • 1 citron (jus)
    •  

  • 1 jaune d’œuf
  • 20 cl de crème fraîche épaisse
  • 1 feuille de laurier et 1 branche de thym (bouquet garni)
  • 25 cl de vin blanc sec
  • 1,5 litre de bouillon de volaille ou d’eau
  • 30 g de beurre + 1 cuillère à soupe d’huile
  • 1 cuillère à soupe de farine ou de maïzena
  • Sel et poivre

Préparation de la recette

  1. Préparation de la viande et des légumes
    • Faites revenir les morceaux de veau dans une cocotte avec le beurre et l’huile jusqu’à légère coloration, puis réservez.
    • Dans la même cocotte, faites revenir les oignons, les carottes, le poireau et le céleri. Ajoutez les champignons en fin de cuisson.
  2. Assemblage et bouillon
    • Remettez la viande dans la cocotte, saupoudrez de farine et mélangez bien.
    • Déglacez avec le vin blanc, puis ajoutez le bouillon jusqu’à couvrir la viande et les légumes.
    • Ajoutez le bouquet garni, salez, poivrez et portez à ébullition.
  3. Cuisson à la marmite norvégienne
    • Laissez mijoter à feu doux pendant 20 minutes pour bien chauffer le tout.
    • Transférez la cocotte dans la marmite norvégienne et laissez cuire 4 à 6 heures.
  4. Finition de la sauce
    • Une fois la cuisson terminée, prélevez un peu de jus. Mélangez avec la crème, le jaune d’œuf et un filet de jus de citron dans un bol.
    • Incorporez ce mélange à la sauce chaude juste avant de servir, en remuant bien (ne pas faire bouillir).
  5. Service
    • Servez la blanquette bien chaude, accompagnée de riz, de pommes vapeur ou de tagliatelles fraîches.

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Potée à la marmite norvégienne

Potée Alsascienne

Régalez-vous avec une potée traditionnelle à la marmite norvégienne : des légumes de saison, une viande mijotée et des saveurs préservées grâce à une cuisson lente et douce. Un plat familial réconfortant et riche en goût !

Liste des ingrédients (4 à 6 pers.)

 

légumes :

  • 150 g de navets blancs et jaunes
  • 300 g de carottes
  • 600 g de pommes de terre
  • 2 – 3 oignons
  • 2 – 3 gousses d’ail
  • 2 poireaux
  • 1 petit chou vert
  • 1 petit chou-fleur
  • 20 g de beurre ou de graisse d’oie
  • Bouillon de légumes
    •  

 
  •  Viandes :
    • 1 palette fumée
    • 1 pied de porc ou saussion a l’ail
    • 1 morceau de lard fumé
    • Un morceau de collet de porc

    Épices :

    • 1 cuillère à café de graines de moutarde
    • 5 baies de genièvre
    • 2 clous de girofle
    • 1 feuille de laurier
    • Quelques brins de thym
    • Sel et poivre

Préparation de la recette

  1. Préparation des ingrédients
    • Dessalez la palette sous un filet d’eau. Pendant ce temps, faites bouillir les pieds de porc dans le bouillon pour les blanchir.
    • Lavez, épluchez et coupez les légumes en rondelles d’un centimètre ou en gros cubes selon vos préférences.
    • Faites revenir les oignons dans le beurre ou la graisse d’oie, puis ajoutez les légumes et les épices. Laissez revenir quelques instants pour libérer les arômes.
  2. Assemblage
    • Coupez les viandes selon vos envies et ajoutez-les aux légumes. Placez les pieds de porc au fond pour faciliter la cuisson.
    • Couvrez le tout avec le bouillon et portez doucement à ébullition. Laissez cuire à feu doux pendant 30 à 40 minutes.
  3. Cuisson à la marmite norvégienne
    • Placez le contenu chaud dans la marmite norvégienne, fermez hermétiquement et laissez cuire doucement pendant 6 à 8 heures. La chaleur emmagasinée garantit une cuisson lente et homogène, parfaite pour révéler les saveurs.

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Goulasch Végétarien à la marmite norvégienne

Goulasch végétarien

Savourez un goulasch végétarien à la marmite norvégienne : une explosion de saveurs avec des légumes mijotés, des épices généreuses et une cuisson lente qui intensifie le goût. Une recette réconfortante et saine !

Liste des ingrédients (4 à 6 pers.)

  • 200 g de haricots blancs (trempés 24h, cuits 20 min).
  • 1 oignon,
  • 2 carottes,
  • 2 patates douces,
  • 200 g de champignons,
  • 1 poireau,
  • 1 branche de céleri.
  • 200 g de tofu fumé ou tempeh.
  • 2 cuillère à soupe de paprika doux,
    •  

  • 1 cuillère à soupe de paprika fumé.
  • 200 ml de vin blanc.
  • 500 ml de bouillon de légumes.
  • 750 g de tomates pelées au jus.
  • 2 feuilles de laurier, 1 càs d’herbes de Provence, thym.
  • 3 gousses d’ail, persil frais.
  •  

Préparation de la recette

  1. Faire tremper la veille les haricots (une nuit et une journée).
  2. Épluchez les oignons, l’ail, les carottes et les patates douces. Émincez les oignons la branche de céleri et l’ail, tranchez les carottes en rondelles et coupez les pommes de terre en gros cubes.
  3. Dans une grande marmite, faire revenir oignons, tofu fumé et légumes avec l’huile d’olive.
  4. Ajouter le vin blanc pour déglacer, puis le paprika, les tomates, le bouillon, les haricots et les assaisonnements. Porter à ébullition.
  5. Cuisson préliminaire:  Laissez mijoter à feu doux pendant environ 20 minutes, juste le temps de bien réchauffer et d’homogénéiser les saveurs.

  6. Cuisson à la marmite norvégienne: Transférez la cocotte dans la marmite norvégienne, fermez hermétiquement et laissez cuire lentement pendant 2 à 3 heures

  7. Finition: Avant de servir, vérifiez l’assaisonnement et rectifiez avec du sel et du poivre si nécessaire. Si la sauce est trop liquide, vous pouvez la faire réduire brièvement sur feu doux après la cuisson.

Astuces et accompagnements

  • Servez le goulasch avec du pain de campagne, des galettes de pommes de terre, ou des pâtes (comme les csipetke hongrois, des petites pâtes maison).
  • Pour un goût authentique, privilégiez un paprika hongrois de qualité.

Un plat réconfortant et parfumé, idéal pour les longues soirées !

Bon appétit avec ce goulasch maison !

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Goulasch à la marmite norvégienne

Goulasch

Plongez dans la tradition avec un goulasch hongrois classique à la marmite norvégienne : une viande tendre, des légumes mijotés, et une explosion d’épices grâce à une cuisson lente. Un plat réconfortant et riche en saveurs !

Liste des ingrédients (4 à 6 pers.)

Viande et légumes :

  • 1 – 1,2 kg de bœuf (type collier, gîte ou paleron)
  • 3 oignons
  • 1-2 gousses d’ail
  • 3 poivrons (idéalement un rouge, un jaune et un vert pour une belle variété de couleurs).
  • 4 tomates bien mûres (ou 400 g de tomates concassées en conserve)
  • 400 g de pommes de terre
  • 2 carottes
    •  

Épices et assaisonnement :

  • 2 cuillères à soupe de paprika doux, typiquement hongrois.
  • 1 cuillère à café de paprika fumé, à ajouter selon vos préférences.
  • 1 cuillère à café de carvi ou de cumin pour rehausser les saveurs.
  • 1 feuille de laurier
  • 1 branche de thym
  • Sel et poivre

Liquide et base :

  • 1,5 litre de bouillon de bœuf
  • 2 cuillères à soupe d’huile ou de saindoux pour la cuisson

Préparation de la recette

1. Préparation des ingrédients

  • Coupez la viande en morceaux d’environ 4 cm.
  • Épluchez les oignons, l’ail, les carottes et les pommes de terre. Émincez les oignons et l’ail, tranchez les carottes en rondelles et coupez les pommes de terre en gros cubes.
  • Épépinez et coupez les poivrons en lanières. Si vous utilisez des tomates fraîches, émondez-les et coupez-les en morceaux.

2. Saisie et assaisonnement

  • Faites chauffer l’huile ou le saindoux dans une cocotte. Faites revenir les morceaux de viande à feu vif jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés, puis retirez-les et réservez.
  • Faites revenir les oignons et l’ail dans la cocotte jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés et translucides. Ajoutez ensuite les carottes et les poivrons, et faites revenir quelques minutes.
  • Ajoutez le paprika doux et fumé, ainsi que le carvi ou le cumin. Mélangez rapidement pour éviter que les épices ne brûlent.

3. Montage du plat

  • Remettez la viande dans la cocotte. Incorporez ensuite les tomates, la feuille de laurier et les brins de thym.
  • Versez le bouillon jusqu’à recouvrir les ingrédients. Portez à ébullition doucement en remuant de temps en temps.

4. Cuisson préliminaire

  • Laissez mijoter à feu doux pendant environ 20 minutes, juste le temps de bien réchauffer et d’homogénéiser les saveurs.

5. Cuisson à la marmite norvégienne

  • Transférez la cocotte dans la marmite norvégienne, fermez hermétiquement et laissez cuire lentement pendant 6 à 8 heures. Cette cuisson douce permettra d’obtenir une viande tendre et une sauce parfumée.

6. Finition

  • Avant de servir, vérifiez l’assaisonnement et rectifiez avec du sel et du poivre si nécessaire. Si la sauce est trop liquide, vous pouvez la faire réduire brièvement sur feu doux après la cuisson.

Astuces et accompagnements

 
  • Servez le goulasch avec du pain de campagne, des galettes de pommes de terre, ou des pâtes (comme les csipetke hongrois, des petites pâtes maison).
  • Pour un goût authentique, privilégiez un paprika hongrois de qualité.

Un plat réconfortant et parfumé, idéal pour les longues soirées !

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Bouillabaisse Végétarienne à la marmite norvégienne

bouillabaisse végétarienne

Redécouvrez la bouillabaisse en version végétarienne grâce à la marmite norvégienne : une infusion lente de légumes, d’herbes aromatiques et d’épices pour un bouillon riche et savoureux. Une recette saine et pleine de caractère !

Liste des ingrédients (4 pers.)

Pour la soupe :

  • 2 poireaux (parties blanches et vertes tendres, émincées)
  • 1 gros fenouil (émincé finement)
  • 3 carottes (coupées en rondelles)
  • 2 pommes de terre (à chair ferme, coupées en dés)
  • 3 tomates fraîches (pelées et concassées) ou 20 cl de coulis de tomates
  • 1 gros oignon (coupé en lamelles)
  • 2 gousses d’ail (écrasées)
  • 1 feuille de laurier
  • 3 branches de fenouil sauvage ou 1 c. à café de graines de fenouil
  • Le zeste d’une orange bio
  • 10 cl de vin blanc sec
  • 1 dose de safran (en filament ou en poudre)
  • 1 c. à café de thym séché
    •  

  • Sel et poivre
  • 1 à 1,5 litre d’eau ou de bouillon de légumes
  • 3 c. à soupe d’huile d’olive

Pour la rouille :

  • 1 tranche de pain au levain
  • 3 gousses d’ail (pelées et dégermées)
  • 1 c. à soupe de concentré de tomates
  • 1 pincée de safran
  • 1 c. à soupe de jus de citron ou de vinaigre de cidre
  • Sel et poivre

Pour servir :

  • 4 œufs pochés ou 8 falafels pour une option végane
  • 4 tranches de pain de campagne grillé
  • Basilic ou persil frais pour la garniture
  •  

Préparation

1. Préparer la soupe :

  1. Dans une grande cocotte, faites chauffer l’huile d’olive à feu moyen.
  2. Faites revenir les poireaux, le fenouil, les carottes et l’oignon jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés.
  3. Ajoutez l’ail écrasé, le zeste d’orange, le laurier, le thym, et les graines ou branches de fenouil. Mélangez bien.
  4. Incorporez les tomates (ou le coulis), le vin blanc, le safran, le sel et le poivre. Mélangez à nouveau.
  5. Ajoutez les pommes de terre et couvrez d’eau ou de bouillon. Portez à ébullition, puis laissez a la marmite pendant 30à 40 minutes environs

2. Préparer la rouille :

  1. Emiettez le pain dans un mixeur.
  2. Ajoutez l’ail, le concentré de tomates, le jus de citron, le safran, le sel et un peu d’eau ou de lait végétal pour obtenir une consistance onctueuse. Mixez jusqu’à obtenir une pâte lisse.

3. Cuire les œufs pochés (option) :

  1. Portez le bouillon de la soupe à ébullition juste avant de servir.
  2. Cassez un œuf dans une tasse, puis versez-le délicatement dans le bouillon.
  3. Laissez cuire 2 à 3 minutes pour que le jaune reste coulant. Retirez avec une écumoire. Répétez pour chaque œuf.

4. Dressage :

  1. Placez une tranche de pain grillé au fond de chaque assiette creuse et tartinez-la de rouille.
  2. Disposez un œuf poché ou des falafels sur le pain.
  3. Versez délicatement 2 à 3 louches de soupe chaude sur le tout.
  4. Garnissez avec du basilic ou du persil frais haché.

Astuce : Pour un goût encore plus intense, laissez reposer la soupe quelques heures avant de la réchauffer pour servir.

Bon appétit ! 🌱

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Bourguignon Végétarien

Recette végétarienne du bourguignon à la marmite norvégienne : un plat gourmand et réconfortant, riche en saveurs, à base de légumes, de vin rouge et d’épices. Parfait pour un repas végétarien authentique et savoureux !

Liste des ingrédients (4 à 6 pers.)

  • 300 g de betteraves crues, coupées en cubes
  • 200 g de champignons de Paris, coupés en deux
  • 200 g de tofu fumé, coupé en cubes
  • 2 carottes, coupées en rondelles
  • 1 navet, coupé en dés
  • 1 branche de céleri, coupée en morceaux
  • 1 oignon, émincé
  • 2 gousses d’ail, hachées
  • 1 bouquet garni (thym, laurier, persil)
  • 1 clou de girofle
    •  

  • 2 càs de concentré de tomates
  • 30 cl de vin rouge
  • 500 ml de bouillon de légumes
  • 1 càs de quatre-épices
  • 1 bâton de cannelle
  • 2 càs de farine (ou fécule de maïs pour une version sans gluten)
  • 2 càs d’huile d’olive
  • Sel et poivre au goût
  • Persil frais pour la garniture
  •  

Préparation de la recette

    1. Préparation des légumes :
      • Épluchez et découpez les légumes. Nettoyez soigneusement les champignons et coupez-les en deux si leur taille est importante.
    2. Faire revenir :
      • Chauffez l’huile d’olive dans une cocotte. Faites suer l’oignon, l’ail, et le céleri pendant 5 minutes.
      • Ajoutez les betteraves, carottes, navet, et champignons. Faites revenir les légumes à feu moyen pendant une dizaine de minutes
    3. Incorporer les liquides et épices :
      • Saupoudrez les légumes avec la farine et mélangez bien.
      • Ajoutez le vin rouge, le bouillon, le concentré de tomates, les épices (quatre-épices, cannelle, clou de girofle) et le bouquet garni. Mélangez bien.
    4. Ajouter les protéines :
      • Ajoutez le tofu fumé. Mélangez délicatement.
    5. Cuisson lente :
      • Couvrez et portez à ébullition, puis laissez mijoter à feu doux pendant 1 heure (ou placez dans une marmite norvégienne/Ecocotte® pour 4 heures).
    6. Finition et service :
      • Retirez le bouquet garni et ajustez l’assaisonnement avec du sel et du poivre.
      • Servez parsemé de persil frais avec un accompagnement de lentilles ou de petit épeautre.

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Bœuf bourguignon à la marmite norvégienne (LA meilleur recette)

Bœuf bourguignon a la marmite norvégienne

Recette authentique du bœuf bourguignon à la marmite norvégienne : une cuisson lente pour une viande tendre et savoureuse. Parfait pour épater vos convives avec un plat riche en saveurs !”

Liste des ingrédients (6-8 pers.)

  • 1,6 kg de bœuf (paleron, gîte ou joue)
  • 75 cl de vin rouge (petite affection pour le Bourgogne )
  • 5 carottes
  • 2 oignons
  • 2 gousses d’ail
  • 2 feuilles de laurier
  • 3 branches de thym
  • 5 baies de genièvre
  • 1 clou de girofle
  • Sel et poivre
  • 200 g de lardons fumés
  • 250 g de champignons de Paris (option)
  • 200 g de petits oignons grelots (ou échalotes)
  • 1-2 cuillère à soupe de concentré de tomate
  • 3 cuillères à soupe de farine
  • 2 cuillères à soupe d’huile (ou de beurre)
  • 50 cl de bouillon de bœuf

Préparation de la recette

  1. 1. Marinade (la veille ou quelques heures avant)

    • Coupez la viande en morceaux ( entre 4 et 5 cm environ).

    • Épluchez et tranchez les carottes et les oignons. Placez-les dans un grand saladier avec la viande. Ajoutez le vin rouge, les feuilles de laurier, le thym, les baies de genièvre, le clou de girofle, l’ail écrasé, du sel et du poivre.

    • Mélangez, couvrez et laissez mariner au réfrigérateur pendant au moins 4 heures (idéalement une nuit).

    • Égouttez la viande en réservant la marinade.

    • Filtrez la marinade pour retirer les épices et réservez le liquide.

    • Épluchez les petits oignons grelots et nettoyez les champignons. Coupez les champignons en quartiers si nécessaire.

    • Faites chauffer l’huile ou le beurre dans votre cocotte préféré (qui rentre dans la marmite norvégienne. Faites revenir les morceaux de viande à feu vif pour bien les colorer, puis retirez-les.

    • Dans la même cocotte, faites revenir les lardons, puis ajoutez les oignons grelots et les champignons. Réservez.

    • Remettez la viande dans la cocotte, saupoudrez de farine et mélangez bien (cette étape s’appelle le “singer”). Laissez cuire 2-3 minutes pour légèrement torréfier la farine.

    • Ajoutez le concentré de tomate, mélangez, puis versez la marinade filtrée et le bouillon de bœuf jusqu’à ce que la viande soit juste couverte.

    4. Cuisson préliminaire

    • ajoutez, lardons, oignons et champignons.
    • Portez à ébullition à feu doux tout en remuant.
    • Laissez mijoter doucement à feu doux pendant 20 à 30 minutes,

    5. Cuisson à la marmite norvégienne

    • Placez le tout dans la marmite norvégienne, fermez hermétiquement et laissez cuire lentement pendant 8 à 12 heures. La cuisson douce est incroyable, elle permet aux saveurs de se développer et à la viande de devenir fondante.

Astuces et accompagnements

  • Servez votre bœuf bourguignon avec des pommes de terre vapeur, des pâtes fraîches ou une purée maison.
  • Pour encore plus de saveur, ajoutez un carré de chocolat noir en fin de cuisson pour rehausser la sauce.

Avec cette méthode, votre bœuf bourguignon sera un véritable succès, aussi tendre qu’authentique

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Four Norvégien

La marmite norvégienne de lavantdapres

Four Norvégien, le principe de fonctionnement

Avant la création des thermos, la méthode de cuisson appelée four norvégien était déjà utilisée en Norvège dès 1870. Elle consistait en une marmite en fer et une boîte isolante qui pouvait se fermer.

En raison de son poids et de son volume, la marmite norvégienne n’est généralement pas adaptée pour les pique-niques. Cependant, elle est de plus en plus populaire en raison de ses avantages écologiques qui permettent de réaliser des économies d’énergie significatives. De plus, elle est très utile dans les pays en développement et chez les ménages à faible revenu qui cherchent à réduire leurs factures d’énergie.

Ce procédé ingénieux consiste à prolonger passivement la cuisson jusqu’à l’étouffement sans avoir recours à une source de chaleur.

La cuisson est interrompue bien avant la fin en retirant la cocotte du feu. Le plat continue de cuire lentement sans apport d’énergie une fois retiré du feu, en étant fermé par son couvercle dans un caisson isolé conçu pour retarder le refroidissement. Grâce à la réduction significative de la perte de chaleur, la cocotte conserve sa chaleur pendant longtemps, ce qui permet de garder les aliments chauds pendant un certain temps et de poursuivre leur cuisson dans le four norvégien.

Cette technique est appelée de différentes manières, comme la caisse norvégienne, la caisse à cuire, le cuiseur thermos, la caisse thermique, la marmite suédoise, la boîte de cuisson sans énergie, le cuiseur sans feu, l’auto-cuiseur, le caléfacteur, entre autres. Il est important de ne pas la confondre avec une cocotte-minute, car la température à l’intérieur de celle-ci peut atteindre 120 à 130°C, ce qui nuit considérablement à la qualité des nutriments.

Comment cuire avec un four norvégien ?

Il est recommandé de choisir une cocotte qui conserve bien la chaleur et qui possède son propre couvercle. Par exemple, une marmite en fonte, une casserole en inox 10/18 avec un fond épais, une marmite classique ou éventuellement une cocotte-minute (en évitant d’utiliser le sifflet pour éviter les températures trop élevées qui peuvent nuire aux nutriments, et en ne visant pas le couvercle à fond), ou encore un poêlon en fonte avec couvercle. Il est important de s’assurer que l’ustensile de cuisson choisi peut être logé dans le caisson bien isolé. Il est également important de choisir une cocotte adaptée à la quantité d’ingrédients que vous souhaitez utiliser.

Il est important de s’organiser car le temps de cuisson sera plus long qu’avec une cuisson classique. Il est recommandé d’anticiper suffisamment à l’avance vos préparatifs pour que votre repas soit prêt à temps. De nombreux plats peuvent être préparés le matin pour le repas de midi, ou en début d’après-midi pour le repas du soir. Comme les plats restent chauds pendant longtemps, vous pouvez les préparer à l’avance et sortir le plat au moment de servir.

La marmite norvégienne de lavantdapres

Première étape : la cuisson au feu

La cuisson commence comme pour une cuisson classique, en faisant revenir les aliments si nécessaire, comme les oignons dans certaines recettes. Ensuite, les ingrédients sont ajoutés à la casserole, soit tous ensemble, soit dans l’ordre indiqué par la recette. La cuisson démarre sur le feu, qu’il s’agisse d’un feu au gaz, de bois ou d’une plaque électrique. Si la préparation contient de l’eau ou un liquide, elle est portée à ébullition. Après l’ébullition, la cuisson continue à feu doux pendant un temps variable, en fonction des aliments, des quantités et de l’ustensile de cuisson. Le but est d’emmagasiner suffisamment de chaleur pour la suite de la cuisson.

Après une phase initiale de cuisson, la cuisson proprement dite est interrompue lorsque les aliments ont bouilli suffisamment longtemps, généralement après environ un quart de la durée de la cuisson classique. Toutefois, il est difficile de donner un temps précis car de nombreux facteurs sont à prendre en compte et chaque marmite est unique. Ensuite, la cocotte est placée dans le four norvégien recouverte de son couvercle.


Après avoir commencé la cuisson sur le feu (ou autre source de chaleur), la cuisson se poursuit “dans le four norvégien”, sans feu. Il est important d’installer la cocotte avec précaution dans le caisson pour éviter les brûlures, et de ne pas perdre de temps pour éviter les pertes de température au départ. La cuisson continue alors toute seule grâce à la chaleur emmagasinée dans le four norvégien lors de la première étape de la cuisson. Le temps de cuisson peut varier en fonction de la nature et des quantités d’aliments, ainsi que de l’ustensile de cuisson utilisé.

Deuxième étape : la poursuite de la cuisson dans le four norvégien

La cuisson continue de manière autonome à l’intérieur du four norvégien grâce à la chaleur qui a été emmagasinée et maintenue dans la caisse bien isolée. Les aliments terminent lentement de cuire à l’intérieur du fait-tout, qui repose à l’intérieur du four norvégien hermétiquement fermée. Pour les premiers essais, il est recommandé de multiplier par deux le temps nécessaire pour terminer la cuisson sur le feu, puis de vérifier si le plat est prêt dans le caisson après ce laps de temps.

Une fois que vous aurez fait quelques essais, vous serez plus à l’aise pour évaluer les temps de cuisson nécessaires sur le feu et en marmite norvégienne afin de réussir votre plat et de le servir chaud à table. Si votre plat ne semble pas assez cuit, vous pouvez le remettre sur le gaz pour continuer la cuisson, mais vous aurez quand même économisé de l’énergie grâce à la cuisson préliminaire dans le four norvégien.

Après la cuisson, le plat est conservé dans le four norvégien et reste au chaud pendant un certain temps, même s’il est déjà entièrement cuit.

Prenez soin de retirer la casserole du caisson avec précaution afin d’éviter toute brûlure. Comme pour toute autre méthode de cuisson, assurez-vous que les enfants ne touchent pas la cocotte sans surveillance. Pour éviter la formation de moisissures sur les tissus et les matériaux, laissez le four norvégien ouvert pour permettre l’évacuation de la vapeur. Il est également recommandé d’aérer et de le laver régulièrement.

!!! ATTENTION !!!
Si vous découvrez que votre plat est devenu froid après avoir trop attendu, il est préférable de le remettre sur le feu et de le faire bouillir pendant quelques minutes afin d’éliminer les bactéries potentiellement présentes.

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Cocotte Norvégienne

La marmite norvégienne de lavantdapres

La cocotte norvégienne pour cuisiner en économisant l’énergie

La cocotte norvégienne est un dispositif de cuisson qui permet de cuire les aliments sans nécessiter une source d’énergie supplémentaire. Aussi connue sous le nom de cuiseur thermique, cette méthode de cuisson est à la fois écologique, savoureuse et économique. En effet, en utilisant cette technique, il est possible de préparer des plats mijotés succulents tout en économisant une quantité significative d’énergie généralement nécessaire pour la cuisson des aliments.

La cocotte norvégienne contre le gaspillage énergétique

Lorsque nous cuisinons nos aliments, nous gaspillons une quantité considérable d’énergie, car une grande partie de la chaleur produite pendant la cuisson est dissipée dans l’air ambiant. Par conséquent, pour maintenir une température de cuisson constante, il est nécessaire d’apporter en permanence une source de chaleur supplémentaire afin de compenser ces pertes.

Est-ce que cela doit être considéré comme une fatalité ? Absolument pas. En effet, la cocotte norvégienne permet d’éviter ce gaspillage d’énergie. Cette technique de cuisson n’est pas nouvelle, car elle existe depuis 1870 en Norvège.

En général, la cocotte norvégienne est constituée d’une cocotte en fer battu étamé ainsi que d’une boîte hermétiquement fermée. La boîte est conçue à partir de matériaux très isolants tels que le liège, la laine, le foin, le feutre, une couverture, etc. C’est dans cette boîte que le plat, qui a été préalablement cuit sur la flamme, va continuer à mijoter. Cependant, cette fois, il n’y a pas besoin d’ajouter de source d’énergie supplémentaire. Cette technique ingénieuse permet d’économiser au moins 50% de l’énergie normalement utilisée pour la cuisson.

Le principe de rétention de la chaleur

La Cocotte Norvégienne utilise les trois modes de transmission de la chaleur.

  • Grâce à l’isolation des parois (liège, papier journal, laine, etc.), la Cocotte Norvégienne permet d’éviter la conduction de la chaleur (transmission par contact).
  • En supprimant les espaces vides dans la boîte, le carton ou le panier, la Cocotte Norvégienne empêche la convection de la chaleur (transmission par brassage de l’air).
  • La Cocotte Norvégienne utilise un réflecteur d’infrarouges pour renvoyer la chaleur rayonnante vers le plat de cuisson, ce qui permet d’éviter la transmission de chaleur par rayonnement. Les parois intérieures sont souvent recouvertes de papier aluminium pour renforcer cette propriété, bien que cela ne soit pas strictement nécessaire, mais cela améliore encore davantage l’efficacité du processus de cuisson.

Le principe de la Cocotte Norvégienne est simple : en évitant les pertes de chaleur, la température à l’intérieur de la cocotte diminue très lentement, ce qui permet de poursuivre la cuisson du plat sans utiliser de feu.

Un procédé astucieux, écolo et économique

Le procédé de la Cocotte Norvégienne est basé sur la continuation passive de la cuisson, qui se termine en étouffant la chaleur, sans avoir besoin d’utiliser une source de chaleur supplémentaire.

  • On commence la cuisson des aliments dans une cocotte de manière tout à fait classique.
  • Ensuite, juste après l’avoir retirée du feu, on enveloppe la cocotte dans une boîte fermée pour la maintenir au chaud.
  • Notre plat continue de cuire lentement de manière autonome et sans nécessiter une nouvelle source d’énergie.

En fermant hermétiquement la cocotte norvégienne, la chaleur emmagasinée sur le feu est conservée et les pertes de chaleur sont considérablement réduites. Cela permet de retarder le refroidissement de la cocotte et de poursuivre la cuisson des aliments sans aucun nouvel apport d’énergie. Cette technique est particulièrement adaptée aux plats qui nécessitent une cuisson lente ou à l’étouffée.

Les avantages de la cocotte norvégienne

Il est nécessaire que le plat atteigne le stade de l’ébullition pour pouvoir poursuivre sa cuisson à une température décroissante dans la cocotte norvégienne. Toutefois, il est important de faire preuve de prudence lors de la sortie du plat de la cocotte, car la température élevée conservée dans la boîte peut causer des brûlures. Il est donc recommandé d’être vigilant(e) pour éviter toute surprise désagréable.

La cocotte norvégienne offre de nombreux avantages, mais nécessite une certaine anticipation lors de la préparation de vos plats. Les temps de cuisson sont en effet plus longs que ceux de la cuisson traditionnelle (voir tableau).

En revanche, il est important de noter que la cocotte norvégienne n’est pas adaptée pour les cuissons à basse température. De plus, pour les plats gratinés, il faudra les mettre quelques minutes supplémentaires au four sous le grill après la cuisson à l’étouffée.

Il est important de prendre en compte qu’il ne faut pas laisser le plat dans la cocotte norvégienne pendant plus de 2 heures pour éviter la multiplication des bactéries. Cela doit être considéré comme une règle de sécurité alimentaire à respecter.