TIEPBOUDIEN à la Marmite Norvégienne

RECETTE : TIEPBOUDIEN à la marmite Norvégienne

Le Tiéboudién est un plat traditionnel de la cuisine africaine, populaire dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest. Cette recette de Tiéboudién à la marmite norvégienne apporte une touche unique et délicate à ce plat déjà savoureux. En utilisant la marmite norvégienne pour infuser les arômes et les saveurs, chaque bouchée est remplie de parfums délicieux et de saveurs intenses. Suivez ces étapes pour préparer un Tiéboudién débordant de saveurs qui surprendra vos papilles.

Liste des ingrédients (4 pers.)

  • 4 carottes
  • 2 aubergines
  • 2 courgettes
  • 1 manioc,
  • 1 patate douce
  • 100g de potiron
  • 1 quart de chou
  • 1 piment
  • 4 oignons
  • 4 gousses d’ail
  • 3 cs de concentré de tomate
  • 3 cubes de bouillon
  • Aromates : persil, thym, laurier
  • 1kg riz
  • Sel, poivre

Préparation de la recette

  1. Faire revenir les oignons et l’ail dans de l’huile avec le concentré de tomate.
  2. Rajouter de l’eau jusqu’à remplir la moitié de la cocotte.
  3. Ajouter les cubes de bouillon, les légumes et les aromates.
  4. Laisser 5 min à ébullition et placer 1h à la marmite norvégienne.
  5. Pendant ce temps, tremper le riz pendant 1h.
  6. Retirer les légumes et prélever la moitié de la sauce à réserver dans un plat.
  7. Porter de nouveau à ébullition la cocotte contenant le reste de sauce, puis y verser le riz. Laisser 2 min sur le feu puis mettre dans la marmite norvégienne pour 30min au moins (1h au moins pour du riz complet)

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Histoire de la Marmite Norvégienne

Ce principe de cuisson a plus de mille ans d’existence : les Juifs l’utilisaient pour préparer le hamin avant le Chabbat, en conciliant ainsi l’interdiction de cuisiner et la consommation d’un repas chaud. Cette méthode de cuisson a été largement utilisée dans les zones rurales où la cocotte prévue pour le repas était placée sous l’édredon pour finir de cuire.

Dans les pays scandinaves et d’Europe centrale, les fermières avaient l’habitude d’enterrer le récipient contenant le plat sous la paille pour qu’il continue de cuire sans feu et soit prêt à déguster à leur retour des champs. Cette tradition a inspiré un Norvégien, qui a été l’un des premiers à obtenir un brevet pour la marmite norvégienne et à présenter les premières marmites vers la fin du XIXe siècle. Bien que des inventions françaises aient été faites plus tôt, elles n’ont pas connu de succès et c’est le terme “marmite norvégienne” qui est resté.

Elle était également appelée “caisse à cuire” ou “caisse à foin” car l’isolant de la caisse peut être du foin. Le système de préservation de la chaleur fonctionne grâce à l’isolant, qui peut être de différents types, allant de l’édredon pour envelopper la cocotte jusqu’à un coffre isolé avec du polystyrène ou du liège. Les espaces vides autour du récipient sont comblés avec des lainages ou une couverture pour minimiser la perte de chaleur. Le couvercle est soigneusement fermé, si possible lui-même isolé.

Historique et développement actuel

La marmite norvégienne, qui a été très utile pour les populations défavorisées pendant les deux Guerres mondiales, a lentement été oubliée en raison de l’amélioration de l’accès à l’énergie.

Au début des années 2000, la Marmite Norvégienne a été redécouverte et mise en avant dans le cadre de l’opération Négawatts. Lancée en 2004 par Les Amis de la Terre, l’objectif est de réduire de moitié la consommation d’énergie des foyers pour réduire les émissions de CO2. Avec l’avènement d’Internet, on peut trouver de plus en plus de documentation sur ce sujet.

Des organisations non gouvernementales (ONG) s’efforcent de promouvoir l’utilisation de la marmite norvégienne dans des pays où les ressources énergétiques sont limitées et coûteuses.

La Marmite Norvégienne est facile à fabriquer avec peu de matériaux, mais il existe également des modèles professionnels en bois ou en acier inoxydable pour la restauration.

En général, la nutrition, la texture et le goût des aliments restent les mêmes lors de la cuisson à la Marmite Norvégienne comparée à la cuisson traditionnelle. La cuisson se fait en deux étapes : une phase de chauffage jusqu’à ébullition, puis une phase de cuisson à température presque constante (la température décroissante lentement). Les aliments sont donc cuits à une température plus faible que la cuisson à 100°C ou dans un autocuiseur, ce qui préserve mieux les nutriments sensibles à la chaleur.

En raison de son isolation, lorsqu’un plat est cuit dans une marmite norvégienne, l’extérieur de la marmite norvégienne reste relativement froid.

CONCLUSION

La méthode de cuisson norvégienne, qui avait été mise de côté pendant longtemps, est en train de connaître un regain d’intérêt avec une croissance constante de son nombre de fans, grâce à sa facilité de mise en œuvre à la maison sans utilisation d’énergie électrique ou fossile.

La sobriété et la frugalité sont devenues des valeurs en vogue. De plus en plus de personnes en France adoptent un mode de vie écologique “low-tech” qui les aide souvent à réduire leur facture d’électricité. La marmite norvégienne, autrefois associée aux périodes de guerre et de restrictions, revient sur le devant de la scène avec l’argument fort d’économiser jusqu’à 50% d’énergie en cuisine.

Ratatouille à la marmite Norvégienne

Ratatouille à la marmite norvégienne

La ratatouille est un classique de la cuisine française, composé de légumes frais et de saveurs douces et délicates. Dans cette recette, nous utilisons la marmite norvégienne pour ajouter une touche unique à ce plat traditionnel. La combinaison des légumes cuits à la perfection et des arômes infusés par la marmite norvégienne créent une ratatouille savoureuse et parfumée qui plaira à tout le monde. Suivez ces étapes pour préparer une version délicieuse et débordante de saveurs de ce plat traditionnel.

Liste des ingrédients (4 pers.)

  • 1 gros oignon
  • 1 poivrons
  • 2 tomates
  • 1 courgette
  • 1 aubergine
  • 1 à 2 gousses d’ail
  • Aromates (thym, laurier, romarin)
  • Sel, poivre
  • Petit piment (optionnel)
  • 15cl d’eau

Préparation de la recette

1. Éplucher et émincer l’oignon et l’ail.

2. Couper en petit dés la courgette, l’aubergine, les tomates, le poivron et le piment selon vos goûts.

3. Dans la cocotte : faire revenir l’oignon, l’ail et le poivron dans de l’huile d’olive à feu moyen quelques minutes.

4. Y ajouter les tomates, la courgette, le poivron, les aromates, le sel, le poivre, le piment, et les 15cl d’eau. Mélanger la préparation.

5. Porter à ébullition et rajouter l’aubergine sur le dessus.

6. Couvrir votre cocotte et installer la dans la marmite norvégienne.

7. Laisser mijoter 45min à 1h.

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La Soupe De La Mère GUI à la Marmite Norvégienne

Soupe de la mer Gui

La soupe de légumes est un plat sain et réconfortant, idéal pour les jours d’hiver froids. Dans cette recette, nous utilisons la marmite norvégienne pour infuser les légumes de saveurs et d’arômes supplémentaires. Le résultat est une soupe crémeuse et savoureuse qui réchauffera votre corps et votre esprit. Suivez ces étapes simples pour préparer une soupe de légumes délicieuse et saine, renforcée par les saveurs infusées par la marmite norvégienne.

Liste des ingrédients (4 pers.)

  • 1 gros oignon
  • 1 poivrons
  • 2 tomates
  • 1 courgette
  • 1 aubergine
  • 1 à 2 gousses d’ail
    Aromates (thym, laurier, romarin)
  • Sel, poivre
  • Petit piment (optionnel)
  • 15cl d’eau

Préparation de la recette

  1. Éplucher et émincer l’oignon et l’ail.
  2. Couper en petit dés la courgette, l’aubergine, les tomates, le poivron et le piment selon vos goûts.
  3. Dans la cocotte : faire revenir l’oignon, l’ail et le poivron dans de l’huile d’olive à feu moyen quelques minutes.
  4. Y ajouter les tomates, la courgette, le poivron, les aromates, le sel, le poivre, le piment, et les 15cl d’eau. Mélanger la préparation.
  5. Porter à ébullition et rajouter l’aubergine sur le dessus.
  6. Couvrir votre cocotte et installer la dans la marmite norvégienne.
  7. Laisser mijoter 45min à 1h.

 

 
 

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Velouté de Courge à la marmite norvégienne

Velouté de courges à la marmite norvégienne

Le velouté de courges est un plat délicieux et réconfortant, parfait pour les jours d’hiver froids. Dans cette recette, nous utilisons la marmite norvégienne pour infuser encore plus de saveurs dans chaque bouchée, créant un velouté débordant de parfums et de saveurs uniques. Suivez ces étapes simples pour préparer ce velouté crémeux et savoureux qui réchauffera votre corps et votre esprit.

Liste des ingrédients (4 pers.)

  • 1 oignon
  • 1 à 2 gousse(s) d’ail selon les goûts
  • 1 courge (potimaron ou butternut)
  • 1 bouillon cube de légumes dans 1L d’eau (ou bouillon de légumes fait maison)
  • 500ml de crème fraiche liquide
  • Beurre
  • Sel et poivre

Préparation de la recette

  1. Éplucher et émincer l’oignon et l’ail.
  2. Bien laver et couper en petit cube la courge, en laissant la peau.
  3. Dans la cocotte, faire revenir les oignons et l’ail dans du beurre à feu moyen quelques minutes, y rajouter la courge et le bouillon.
  4. Saler et poivrer.
  5. Faire bouillir 2 minutes (les légumes doivent être baigner dans l’eau), puis
    sortir du feu et mettre la cocotte avec couvercle dans la marmite
    norvégienne.
  6. Laisser mijoter 25 à 30 minutes.
  7. Avant de mixer vous pouvez mettre de côté un peu d’eau de la
    préparation pour que les courges soient juste baignées dans le bouillon.
  8. Mixer en y rajoutant la crème fraîche jusqu’à obtenir un velouté.
  9. Vous pouvez rajouter le bouillon mis de côté si vous souhaitez un
    velouté moins épais.
  10. Maintenez votre velouté au chaud dans la marmite en attendant le repas.

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La réapparition de la marmite norvégienne.

Marmite Norvégienne.

La réapparition de la Marmite Norvégienne dans les "pays en développement"

Un cuiseur sans feu est un récipient isolé capable de maintenir une température à laquelle les aliments peuvent être cuits. Le cuiseur sans feu aide les familles kenyanes à échapper au cercle vicieux de la pauvreté, perpétué par la simple lutte pour la survie.

En rendant les familles moins dépendantes du combustible, elles n’ont plus à faire le choix déchirant entre envoyer leurs enfants à l’école et survivre à court terme, ou aller travailler et ramasser du bois.

La “cuisinière sans feu” utilise la chaleur accumulée pour cuire les aliments pendant une longue période. Les aliments sont cuits sur un four traditionnel, avant d’être transférés dans le cuiseur sans feu. Le cuiseur est bien isolé, ce qui permet de conserver la chaleur dans les aliments et de poursuivre la cuisson à l’intérieur.

Un simple panier, isolé à l’aide de ressources locales telles que des feuilles de bananier ou de vieux vêtements, peut réduire de 40 % la consommation de combustible, ce qui permet de préserver les denrées rares et de gagner des heures de temps précieux.

La cuisinière sans feu a été réimaginée sous la forme d’une boîte ou d’un panier isolé et d’un sac en tissu autoportant comme un moyen pour les familles à faible revenu de cuisiner des repas chauds et nutritifs qui utilisent moins de carburant, sont moins dépendants des équipements de cuisson de cuisine coûteux et produisent moins de pollution intérieure.

Le cuiseur sans feu est une technologie peu utilisée mais précieuse, comprenant un panier isolé dans lequel les aliments préchauffés sont laissés cuire à leur propre chaleur. Lors du récent projet de lutte contre la fumée de Practical Action, la première démonstration de cuiseur sans feu utilisait des paniers très élégants et des aliments coûteux. Les femmes ont estimé que c’était “trop cher” pour elles. Lors de démonstrations ultérieures, l’équipe du projet a expliqué pourquoi les cuisinières sans feu cuisaient les aliments et les femmes ont fabriqué leurs propres paniers avec des matériaux locaux, ce qui leur a permis de devenir des technologues. Les femmes ont fabriqué leurs propres paniers avec des matériaux locaux, ce qui leur a permis de devenir des technologues. Elles ont pu utiliser le fidèle feu ouvert tout en réduisant la fumée et en économisant le combustible. Ces cuisinières sans feu ont servi de point d’entrée pour d’autres technologies de réduction de la fumée, plus coûteuses. Les laboratoires ne peuvent pas répondre aux questions les plus proches du cœur et de l’âme des cuisiniers, car ils ne tiennent pas compte du mode de vie de l’utilisateur. Le succès des cuisinières sans feu repose sur le concept du “besoin d’isolation” en tant que technologie, et non sur le caractère abordable d’une technologie. Leur succès dans les communautés à faibles revenus prouve que les femmes ont pu adopter ces technologies, mais selon leurs propres termes et conditions. 

Marmite Norvégienne.

Le cuiseur sans feu est un simple récipient isolé (disponible dans de nombreux modèles) qui utilise la chaleur des aliments à cuire pour compléter le processus de cuisson. Dans la cuisson sans feu, les aliments sont chauffés jusqu’au point d’ébullition, puis isolés. La cuisson sans feu nécessite normalement jusqu’à deux fois plus de temps pour cuire les aliments que la cuisson normale sur la cuisinière. Cette innovation simple et locale présente de nombreux avantages, notamment celui d’empêcher la chaleur de s’échapper dans l’environnement ; aucune énergie supplémentaire n’est donc nécessaire pour achever le processus de cuisson. Les aliments peuvent être laissés dans le cuiseur jusqu’à ce qu’ils soient prêts à être servis et resteront chauds pendant des heures. De même, les aliments qui nécessitent une longue cuisson peuvent être préparés dans le cuiseur sans feu. L’utilisation de la cuisinière sans feu pourrait permettre d’économiser un tiers de la consommation totale de combustible en évitant le réchauffage, ce qui pourrait permettre d’économiser entre 20 et 80 % de l’énergie totale. La diminution de la combustion du bois limite le contact avec la fumée, et est respectueuse de l’environnement.

Une boîte à foin (ou cuiseur sans feu/boîte à paille/cuiseurs isolants/cuiseurs à chaleur retenue) est un récipient isolé où l’on peut stocker un aliment partiellement cuit afin de poursuivre la cuisson sans avoir besoin de consommer davantage de combustible ou de chaleur externe….. Dans ces contextes où l’accès aux combustibles est limité, en particulier pour les aliments nécessitant un long temps de cuisson (c’est-à-dire les légumineuses et le riz), les aliments peuvent être initialement portés à ébullition avec un fourneau traditionnel, puis placés dans une boîte à foin pour achever la cuisson sans consommer d’autre combustible….. Par conséquent, au lieu de mijoter sur le feu, les aliments continuent de cuire pendant une période plus longue à l’intérieur du cuiseur sans feu, en utilisant leur propre énergie stockée et en réduisant la consommation de combustible de 40 %….. Comme principaux inconvénients, le temps de cuisson requis dans une boîte à foin est plus long que celui d’un fourneau traditionnel – les aliments préparés dans une boîte à foin nécessitent normalement plus d’une à deux fois le temps de cuisson normal…, et il y a un risque de développement de bactéries si les aliments restent trop longtemps à des températures inférieures à 60 °C.

 

Ils peuvent être facilement construits à partir d’un panier, de tissus et de coussins, à un coût nul ou très faible. Dans le cadre de l’aide humanitaire, la Vajra Foundation Holland… est active dans les camps de réfugiés bhoutanais au Népal depuis 1995 pour apporter des boîtes à foin et des fours solaires aux réfugiés. De 2001 à 2003, des centaines de boîtes à foin ont été distribuées, couvrant les principaux secteurs du camp de Beldangi-I. Après 2006, la Vajra Foundation Holland a reçu près d’un million de dollars pour son programme, et a distribué 6300 fours solaires et 12 000 boîtes à foin aux familles des camps, ainsi qu’une formation approfondie sur l’utilisation et l’entretien. Le HCR [Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés] rapporte qu’un total de 3500 unités de réchauds Save80 et de cuisinières sans feu ont été distribuées en 2010 dans des camps de réfugiés au Tchad, à Djibouti, en Éthiopie, au Kenya, au Rwanda, au Soudan, au Togo et en Ouganda.

Le cuiseur sans feu de la présente étude a été conçu en gardant à l’esprit le modèle diététique indien. Il peut être utilisé pour la cuisson du riz, des dals, des légumes et d’autres aliments à bouillir. Longre’e (1980) suggère que les températures entre 7° et 60° C sont les plus favorables à la croissance microbienne) et évite de préchauffer les aliments au moment de les servir. Le cuiseur sans feu répond également aux trois critères de sélection de base de tout équipement, à savoir un faible coût, une facilité de compréhension de l’utilisation et du fonctionnement et une facilité d’entretien et de stockage de l’équipement.

Les cuisinières à chaleur retenue (RHC), telles que la Marmite norvégienne en tissu, sont une solution prometteuse pour augmenter l’efficacité énergétique de la cuisine en utilisant la chaleur retenue pour cuisiner dans une cuisine rurale ou ailleurs. Toutes sortes d’aliments peuvent être cuits dans des Marmite norvégienne en tissus, notamment le riz, les pommes de terre, le poulet, les légumes et le bœuf, qui sont cuits avec de l’eau. Lorsque les aliments sont chauffés à leur température d’ébullition sur la cuisinière, on peut continuer à les cuire à l’aide de la Marmite norvégienne en tissu en conservant la chaleur. Cette option offre plusieurs avantages, notamment la réduction de l’utilisation de combustible, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les économies d’énergie pour la cuisson menant à des économies monétaires, la réduction de la pollution de l’air intérieur, etc.

La Marmite norvégienne en tissu est un cuiseur à rétention de chaleur. Il permet d’économiser du temps de cuisson et du carburant. Cette étude vise à évaluer si la technique de cuisson de la Marmite norvégienne en tissu a un effet sur la qualité nutritive et la stabilité de la durée de conservation des aliments. Pour répondre à cette question, trois aliments – le riz, les légumes mélangés et le poulet, les aliments les plus courants consommés par la population, ont été sélectionnés pour être cuits avec les techniques de cuisson de la Marmite norvégienne en tissu et de la cuisinière à gaz. Une fois la cuisson terminée, des échantillons ont été prélevés sur chacun des aliments cuits selon un calendrier et une procédure d’échantillonnage prédéfinis. La composition nutritionnelle a été analysée par des méthodes analytiques standard et validées. La stabilité de la durée de conservation a été évaluée par l’évaluation des caractéristiques physiques et par l’analyse des charges microbiennes à différents intervalles de temps sur une période de 12 heures après la cuisson des aliments. Les aliments cuits ont également été servis aux membres de l’équipe de recherche, au personnel du laboratoire et au conseiller de la GIZ pour en goûter la palatabilité et le caractère délicieux. L’analyse statistique a été utilisée pour calculer la moyenne et l’écart-type. Un test t indépendant a été réalisé pour observer la variation (le cas échéant) des éléments nutritifs dans la Marmite norvégienne en tissu par rapport aux aliments cuits au gaz. Une analyse de régression linéaire a également été effectuée pour trouver une corrélation entre les charges microbiennes, le temps écoulé et la chute de température naturelle.

Les résultats montrent que la composition nutritive des aliments de la  Marmite norvégienne en tissu reste la même et que la croissance microbienne est extrêmement faible. Le temps passé par l’homme est inférieur d’environ 31 à 61 % dans la technique de cuisson de la Marmite norvégienne en tissu. De plus, les aliments de la Marmite norvégienne en tissu sont comparativement délicieux.

Il est évident que la cuisson a la Marmite norvégienne en tissu conserve la qualité des nutriments et prolonge considérablement la durée de conservation des aliments.

Au Kenya, environ 85 % des ménages des zones urbaines utilisent le poêle amélioré Kenya Ceramic Jiko [KCJ], dont l’efficacité de conversion énergétique est d’environ 33 à 35 %, contre 10 à 15 % pour les poêles traditionnels. L’utilisation du Kenya Ceramic Jiko permet aux ménages urbains pauvres de réaliser des économies financières représentant 26 % du revenu annuel du ménage. Un autre type de cuisinière susceptible de contribuer à la réduction de la quantité de charbon de bois utilisée est la cuisinière sans feu et à isolation. Un cuiseur sans feu complète la cuisson initiée par un autre cuiseur tel que le KCJ. Des tests ont montré que ce réchaud, malgré une cuisson prolongée des aliments, peut réduire la consommation d’énergie de cuisson de 50 %. Cela suggère que la combinaison d’un fourneau en céramique et d’un cuiseur sans feu peut réduire la consommation de charbon de bois des ménages de 75 % (Mugo et al. 2007). Les cuisinières sans feu sont fabriquées à partir d’un simple panier, isolé avec des ressources locales telles que des feuilles de bananier ou de vieux vêtements. L’utilisation de fours améliorés pourrait réduire les effets négatifs de l’utilisation du charbon de bois sur la santé. Par exemple, les infections respiratoires chez les enfants et les femmes ont diminué de 60 % et 65 % respectivement lorsque le KCJ était utilisé.

La prise de conscience est ce qui a augmenté. Parce que les gens s’en rendent compte maintenant. Tout d’abord, il n’y a pas beaucoup d’argent. Deuxièmement, il n’y a pas beaucoup de bois de chauffage. C’est donc maintenant que les gens réalisent que cette chose peut les sauver, parce qu’elle coûte moins cher et qu’elle utilise moins de bois de chauffage. Et ils ont vu les gens autour d’eux l’utiliser, et c’est maintenant réel pour eux que cela peut leur permettre de faire des économies.

Lors d’un entretien avec une citoyenne de West Kochieng qui a créé une entreprise relativement rentable dans la vente de poêles Upesi et de cuisinières sans feu, elle a indiqué que la sensibilisation aux dangers de la fumée de cuisine a modifié sa perception des risques il y a plusieurs années et l’a par conséquent amenée à adopter le poêle Upesi [un poêle en céramique], la cuisinière sans feu et les avant-toits dans sa cuisine extérieure….

 

La prise de conscience est ce qui a augmenté. Parce que les gens s’en rendent compte maintenant. Tout d’abord, il n’y a pas beaucoup d’argent. Deuxièmement, il n’y a pas beaucoup de bois de chauffage. C’est donc maintenant que les gens réalisent que cette chose peut les sauver, parce qu’elle coûte moins cher et qu’elle utilise moins de bois de chauffage. Et ils ont vu les gens autour d’eux l’utiliser, et c’est maintenant réel pour eux que cela peut leur permettre de faire des économies.

Lors d’un entretien avec une citoyenne de West Kochieng qui a créé une entreprise relativement rentable dans la vente de poêles Upesi et de cuisinières sans feu, elle a indiqué que la sensibilisation aux dangers de la fumée de cuisine a modifié sa perception des risques il y a plusieurs années et l’a par conséquent amenée à adopter le poêle Upesi [un poêle en céramique], la cuisinière sans feu et les avant-toits dans sa cuisine extérieure…..